Réception de Mohamed Ali el Kébir en 1821 au Kochk el Fasqueya (la Nymphée) du palais de Choubrah.
Réception au Grand Palais de Chopubrah par Mohamed Ali el Kébir du Prince Héritier Maximilien de Bavière (1811-164), futur roi Maximilien II père de Louis II de Bavière. En avant du Vice-Roi, se trouve son Drogman Boghos bey. Composition de Mayr.Le Grand Palais de Choubrah fut démoli en 1919 par la Princesse Iffet Hassan.
Réception par Mohamed Ali à la Nymphée de Choubrah en 1841. Composition de Horeau.
La partie Nord de l'Avenue de Choubrah en 1909, d'après le plan du Caire de Huber.
La partie sud de l'avenue de Choubrah en 1909 d'après le plan du Caire du Major Huber.
Les quartiers ouest de Choubrah en 1909, d'après le plan du Caire du Major Huber.
L'un des salons du premier étage du palais Ciccolani miraculeusement retrouvé en 1990 par Mr Mohamed Abou Elamayem qui a pris ce cliché. Au début du regne du Khédive Ismail, un très riche commerçant Italien d'Alexandrie, Pierre Ciccolani s'étant rendu acquéreur d'environ 84 feddants ouvrants sur l'avenue de Choubrah face au palais Khédivial de Kasr el Nouzha fit ériger une vaste villa entourée d'un parc célèbre auprès de tous les voyageurs qui visitèrent le Caire au cours des trente dernières années du XIXe siècle.
Villa Ciccolani, suite...
La villa était surtout célèbre pour ses tours, le
jardin, ses kiosques, ses grottes, ses fontaines, ruisseaux
artificiels, beaux palmiers, plantes rares, bananiers, orangers chargés
de fruits lourds.
(Elbert E. Farman - Along the Nile... N.Y. 1908 ; p.28). Pierre
Ciccolani avait débuté vers 1840 à Alexandrie comme associé de de oncle
Carri, propriétaire d'un grand négoce "Le Bazar Egyptien", se trouvant
place Mohamed Ali à alexandrie. Ce négoce traitait de tout genre
d'industrie répondant aux nouveaux besoins. Depuis 1865, Ciccolani
était la seule raison sociale de cet établissement. (Gli Italiani nella
Civiltà Egiziana del secolo XIX. Alexandrie 1906 - pp. 411-41.).Très
vite le quartier antourant se palais fut connu sous le nom de Ciccolani
même après le lotissement de la propriété.
Le palais comprenait des bâtiments construits dans le style Italien de
l'époque, avec une terrasse, un belvédère et des tours. Les murs sont
peints à fresque et les pièces somptueusment meublées.
Au travers des grilles donnant sur l'avenue de Choubrah se voyaient les
charmantes perspectives d'un grand parc, de ravissants bancs de marbre
blanc, de bosquets, de belles serres, des kiosques Chinois, de grottes,
de vastes remises et écuries. Le propiétaire dépensait sans compter
pour son domaine. Les hôtes royaux visitants l'Egypte y étaient tous
reçus. En 1873, l'architecte Italien Augusto Cesari contruisit une
monumentale porte d'entrée. En 1886, Pierre Ciccolani étant fortement
endetté envers Ali Haidra pacha, ancien ministre des finances. Celui-ci
fit mettre en vente au plus offrant le domaine de Choubrah. Le 28
janvier 1886 et l'acquit pour la somme de 20000 livres Egyptiennes. (le
Bosphore Egyptien du 08/01/1886 et du 13/03/1886).
L'Egypte du 20/02/1881 et 24/06/1881, G. Delchevalerie sur
les végétaux d'ornement et d'utilité. Extrait du journal de la société
centrale d'horticulture de France, p.23 à 25 (notice sur les principaux
jardins de l'Egypte deuxième série du tome VI.)
En mai 1899, la propriété fut vendue à 11000 livres
Egyptienne le jardin lotis et morcelé. Le palais seul subsista encore
quelques années entouré de 10000 m2 de terrain et fut occupé à des fins
commerciales en 1899 par la société Walker et Meimarachi puis en 1907
par la fabrique de cigarette Gianaclis (qui venait de quitter les
bâtiments de l'ancien palais de Kairy pacha devenue l'Université
Egyptienne occupée de nos jours par l'Univesité Américaine).
En 1935, il tomba en très grande partie sous la pioche des démolisseurs.
